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“Dieu est grannnnnnnnnd !” Essayez de crier ça de toutes vos forces sur la place publique en courant avec un sac de sport à la main. C’est bon vous y êtes? Bon maintenant faites exactement la même chose en criant “Allaaaaaah akbar”.

La même phrase, la même signification et pourtant… dans le premier cas, les passants amusés vous prendrons,au pire, pour un doux illuminé habité par sa foi.

Dans l’autre cas, vous verrez sans doute une vieille femme de 75 ans jeter son sac et plonger derrière un buisson et la foule prendre ses jambes à son cou.

Mais au fond. Quel croyant, de quelle confession qu’il soit, refuserait de reconnaître ou de prôner la grandeur de Dieu ?

Aucun.

Sauf que si pour les musulmans cette assertion proférée à haute voix leur promet le paradis … elle leur assure également une bonne fiche S.

S comme stupide

Car le saviez-vous, au cours de leurs 5 prières quotidiennes les musulmans pratiquants prononcent pas moins de 102 fois cette incantation. 1,6 milliard de musulmans. Ça fait beaucoup de terroristes vous en conviendrez. Mais qu’est ce qu’on attend pour enfermer Ribery ou Pogba. Pour l’exemple…

Bon à savoir aussi quant au “As Salam Aleykoum”, le bonjour dans les pays musulmans. Il signifie : “Que la paix soit avec vous “.

Glossaire express ? OK

Inch Allah : si dieu le veut
Starfoullah : que Dieu me pardonne.
Djihad : effort

Bref. Vous l’aurez compris, la diabolisation des musulmans, dans la moindre parole, en arabe, qu’ils puissent dire, est parfois cocasse au fond si l’on se met à transposer les propos dans d’autres langues.

Si, comme c’est actuellement le cas, le ministère des Sports se met en demeure de traquer tout signe de radicalisation dans le sport, l’équipe du Brésil, avec tout ces joueurs qui font leur signe de croix quand ils rentrent sur le terrain, devrait faire attention au prochain match amical. Neymar au placard, Coutinho au cachot.

Bref. C’est chaud pour la France. Mais Dieu est grand (en français dans le texte, on veut pas de problème nous ), il nous reste encore, sur les frontons de nos mairies, les vestiges utopiques d’une démocratie éclairée de sa propre suffisance.

Et c’est cette utopie à laquelle nous continuons malgré tout à nous accrocher. Liberté, égalité, fraternité… et pourquoi pas ? Même si ici, comme dirait le rappeur Seth Gueko, “les carottes ne rendent pas aimables” nous on garde la pêche.