“Le gars il arrive… Tu vois quoi ! Y dis ‘nana ni nanana’ il m’a véner. Il crois trop queeee… Parce que voilà quoi…!”
Tout est dit dans rien dire. Ou l’art de l’ellipse où les omissions ont tout leur sens. Ou pas.
C’est sûr qu’en matière d’argumentation ou d’élaboration du discours on n’est pas en Champions League. Mais on peut se comprendre et on se comprend en effet ici bas.
Plus gênant par contre en classe ou à l’occasion d’un entretien d’embauche, par exemple.
Entre initiés par contre : pépère. Parce que tu vois quoi… C’est la famille !
On peut aussi voir l’ellipse comme une particularité linguistique généreuse. “?!?”
Et si l’on considérait ces phrases à trous comme des phrases interactives ? Des phrases qui invitent l’interlocuteur à construire sa propre représentation de ce que vous lui dites.
Et faire un bout de chemin avec vous dans votre discours.
Un peu tiré par les veuch, on vous l’accorde, mais avouez qu’il y a un peu de ça non ? Enfin bref. Nous voilà on est là… Posés. Les gens y croient trop queeeee, mais t’inquiète on dort pas.
Petit aperçu avec Malik Bentalha avec des lutins caillera plus vrais que nature :